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« L’année où brusquement Delacroix, écrit Aragon, part pour le Maroc traversant la France par la neige et une gelée de chien… une bourrasque de vent et de pluie, 1832, il n’y avait pu avoir de Salon au Louvre à cause du choléra à Paris. Mais en mai, une exposition de bienfaisance remplace le Salon, où cinq toiles de petit format prêtées par un ami représentent l’absent. Trois d’entre elles semblent avoir été faites coup sur coup, et probablement en 1826 – 1827 : l’Etude de femme couchée (ou Femme aux bas blancs) qui est au Louvre, la Jeune femme caressant un perroquet qui est au Musée de Lyon et Le Duc de Bourgogne montrant le corps de sa maîtresse au Duc d’Orléans, qui est je ne sais où. « . Le tableau, précisons-le, est à Madrid, à la Fondation Thyssen-Bornemisza. Et date en effet de 1825/1826. Sidérant lorsqu’on considère le titre et le tableau. Celui-ci semble représenter un homme qui cache pudiquement d’un drap le corps d’une femme allongée, bien maladroitement il faut le dire, au regard d’un autre quidam debout face au couple. Et pourtant le titre de l’oeuvre nous apprend le contraire : « Le duc d’Orléans montre le corps de sa maîtresse ». Un peu plus monsieur le duc ? L’anecdote est plaisante : le duc montre le corps de sa maîtresse, pas son visage. Celle-ci serait en effet l’épouse… du quidam regardeur.
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