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– Quoi, Matisse ?
– Ben, il est pas sur ton blog.
– Mais si, histoire de fesses. Le nu couché. Et puis j’y pense, il y a tellement de billets possibles, tellement d’artistes.
– Oui mais Matisse, c’est simple, érotique, généreux. Tellement libre.
– Voui
Nu a genoux, bras derriere la tete, 1930
Henri Matisse (1969 – 1954)
ODALISQUE n. f. XVIIe siècle, odalique. Emprunté du turc odalik, proprement « relatif à la chambre », puis « chambrière ».
1. Esclave attachée au service des femmes d’un harem, dans l’Empire ottoman. Par ext. Femme d’un harem. Se disait en particulier des concubines du sultan. « L’Odalisque à l’esclave », tableau d’Ingres (1839). 2. Par anal. Courtisane ou femme d’une sensualité voluptueuse.
Une des choses, selon nous, qui distingue surtout le talent de M. Ingres, est l’amour de la femme. Son libertinage est sérieux et plein de conviction. M. Ingres n’est jamais si heureux ni si puissant que lorsque son génie se trouve aux prises avec les appas d’une jeune beauté. Les muscles, les plis de la chair, les ombres des fossettes, les ondulations montueuses de la peau, rien n’y manque. Si l’île de Cythère commandait un tableau à M. Ingres, à coup sûr il ne serait pas folâtre et riant comme celui de Watteau, mais robuste et nourrissant comme l’amour antique. (Charles Baudelaire dans « Le musée classique du bazar – Bonne Nouvelle)
Jules Joseph Lefebvre, Odalisque 1874
Jean-Dominique Ingres, L’odalisque à l’esclave, 1839
Henri Matisse, Odalisque allongée, 1926-1927
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