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Flor Garduno
Lelio Orsi (1511-1587)
Camillo Boccacino (1504-1546)
Bertalan Szekely
Adolph Rudolph Wiertmuller
Man Ray
Léon François Comerre
AES + F (Tatiana Arzamasova, Lev Evzovich, Evheny Svyatsky), Leda et le Cygne
Liu Ding, The ruins of pleasure, A man fucking a chicken
Félicien Rops
Jeff Koons
Pablo Picasso, le minautore
Johan Sergel Tobias, Centaure enlassant un nymphe
Emmanuel Fremiet, Gorilla , 1859
François Boucher, Leda et le cygne
Marcel Marien
Paul Prosper Tillier
Fernand Verhagen
Karel Appel
Pablo Picasso
Roland Topor
Joel Peter Witkin
Hans Baldung Grien
Ralph Gibson, Léda
Giovanni Boldini (1842-1931), Léda et le cygne.
Gustave Moreau, Léda et le Cygne (détail)
Hélène :
On raconte, c’est vrai , que Zeus prenant la forme d’un cygne et fuyant la poursuite d’un aigle dans le sein de ma mère transforma cette ruse en étreinte : mais peut-on accorder du crédit à ce conte ? (Euripide, Hélène)
Pierre-Paul Rubens, Leda et le Cygne, 1599
Vladimir Dubosarsky & Alexander Vinogradov, the white winds
Luciano Castelli, Luciano et le Cygne
Félicien Rops : Léda et les voyeurs
Andres Serrano
Léda et le cygne par Véronèse
Franz von Bayros
Ne nous méprenons pas : les ménades ne sont pas toujours filles faciles ; elles fuient fréquemment les satyres, les envoyant proprement paître. Dans l’iconographie, on rencontre d’ailleurs nombre de satyres en relation avec des ânes ou des biches. Faute de grive, on se fait un merle. Sont très… ambivalents, ces satyres. Et l’intention de celui-ci, ô ma biche, paraît fort claire, tandis que queue en avant (comme en arrière) il esquisse un pas de danse.
En plus, sur la panse de ce cratère, ils sont loin d’êtres seuls, la biche et son satyre. Deux grands yeux mattent la scène.
Pas toujours académique, William Adolphe Bouguereau, peintre français de la fin du XIXe. Le voilà qu’il interprète fort librement un thème mythologique et représente une ménade, reconnaissable à son tyrse, ce bâton de fenouil surmonté d’une pomme de pin, symbole de fertilité. Bacchante, disciple des fêtes dionysiaques, « délirante » comme son appelation l’indique, amatrice de vin et de champignons hallucinogènes, danseuse jusqu’à l’extase, personnifiant l’esprit orgiaque, serait-elle zoophile, la belle ?
Allons bon, ce sont les satyres que l’on s’imaginait mi-homme, mi-bouc, homme priapique à la queue, aux pieds et aux oreilles de chèvre…
» ah! être si près du but, et si loin » Pierre Klossowski, Le Bain de Diane, Paris, J.-J.Pauver, 1956, p.85.
Tandis que Diane se baigne dans la fontaine de Gargaphie, Actéon errant d’un pas incertain dans ce bocage qui lui est inconnu, arrive dans l’enceinte sacrée, entraîné par le destin qui le conduit. À peine est-il entré dans la grotte où coule une onde fugitive, que les nymphes l’apercevant, frémissent de paraître nues, frappent leur sein, font retentir la forêt de leurs cris, et s’empressent autour de la déesse pour la dérober à des yeux indiscrets. Mais, plus grande que ses compagnes, la déesse s’élevait de toute la tête au-dessus d’elles. Tel que sur le soir un nuage se colore des feux du soleil qui descend sur l’horizon; ou tel que brille au matin l’incarnat de l’aurore naissante, tel a rougi le teint de Diane exposée sans voiles aux regards d’un mortel. Quoique ses compagnes se soient en cercle autour d’elles rangées, elle détourne son auguste visage. Que n’a-t-elle à la main et son arc et ses traits rapides ! À leur défaut elle s’arme de l’onde qui coule sous ses yeux; et jetant au front d’Actéon cette onde vengeresse, elle prononce ces mots, présages d’un malheur prochain : « Va maintenant, et oublie que tu as vu Diane dans le bain. Si tu le peux, j’y consens ». Elle dit, et soudain sur la tête du prince s’élève un bois rameux; son cou s’allonge; ses oreilles se dressent en pointe; ses mains sont des pieds; ses bras, des jambes effilées; et tout son corps se couvre d’une peau tachetée.
Ovide, les Métamorphoses, Actéon IIIPierre Klossowski, Diane et Actéon, 1954
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