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Faut-il vous faire un dessin sur l’utilité de cette escarpolette imaginée par Francis Hybert ? Je vous laisse imaginer les bienfaits d’un balancement bien mesuré.On se rappelera pour l’occasion cette scène de genre de Jean-Honoré Fragonard, « Les hasards heureux de l’escarpolette », fantasme d’un commanditaire libidineux (M. de Saint-Julien, receveur général des biens du clergé) qui donna à l’artiste des conseils de mise en scène : « Je désirerais que vous peignissiez Madame sur une escarpolette qu’un évêque mettrait en branle. Vous me placerez de façon, moi, que je sois à portée de voir les jambes de cette belle enfant et mieux même, si vous voulez égayer votre tableau. » C’est leste; et cela vaut mieux sur une escarpolette. Le mouvement de la balancelle, actionnée dans l’ombre par un jeune abbé, est d’une telle amplitude que la robe de la jeune personne découvre son entre jambes. C’est l’abbé qui… tire les ficelles, tandis que la demoiselle en perd son escarpin. Même la nature est électrique. nous suivons le balancement comme une suite d’avancées et de retraits, de va et viens, bref, ces paliers de désir qui se transformeront en mouvements de plaisirs…
Amusant de noter que dans la tradition hindoue et la Légende de Krishna. La balançoire y est le symbole du ravissement et du désir suprêmes : les flottements de l’âme ne sauraient trouver d’expression plus éloquente. Dans le culte de Krishna, l’escarpolette est le symbole des extases de l’amour mystique, en même temps que l’accessoire obligé des cérémonies et des fêtes rituelles.
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