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Tracy Emin, I kiss You X
Amour et Psyché, IVe siècle après JC
Jean Honoré Fragonard, Le baiser volé
Auguste Rodin, Le Baiser
Pablo Picasso, Le Baiser
René Magritte, Les Amants
John Wesley
Wim Delvoye, Anal Kisses , rouge à lèvre, papier à lettre
Marcel Marien, La Critique d’Art
Jean Loup Sieff
Marcel Marien, Le Tribut
Betty Thompkins
Denis Piel
Tony Ward
Martin Kippenberger
Rigel Herrera, Muneca l , 2006
Bas Meerman, The Kiss, 2000
Thomas Karsten
une chaise permet bon nombre de variations, oui oui, tu as raison chérie
Sarah Lucas, The kiss, 2003
Roy Lichtenstein, the kiss
Francesco Hayez, baiser et mignardise
Man Ray, le baiser
Francesco Hayez, Rinaldo e Armida, 1812-1813
Thomas Ruff, Nudes ez14, 1999
Goldin, Nan
Rise and Monty on the lounge chair, NYC
« Ballad of Sexual Dependency », 1988
Un souffle et Danaé en a les yeux au ciel.
Buonaccorsi Pietro (1500-1546/47), Pierino del Vaga (dit), Jupiter et Danaé
Pablo Picasso, Le Baiser, Huile sur toile, 1931
Wim Delvoye, Lick 3 2000
Cibachrome marouflé sur aluminium
D’accord, cette année c’est la mer.
C’est l’amour à la plage
Et mes yeux dans tes yeux
Baisers et coquillages
Avec toi et l’eau bleue
Baiser plus picassien que pique-assiette, plutôt vorace notre Picasso, non ?
Ah, c’est qu’elle fit couler de l’encre cette image, dès lors qu’au début des années 90, Oliviero Toscani l’installa, bilboard monumental, face au dôme de Milan. La Curie romaine la fit enlever illico presto. C’est vrai qu’elle n’est du tout convenable, du tout du tout. Un vrai baiser de cinéma; une jeune nonne belle à damner tous les seins du paradis, tenue en haleine du bout des lèvres par ce jeune prêtre qui préfère la feutrine du chapeau rond à la barette à ponpon de don Camillo. On l’imagine en fine dentelle sous la robe, cette jolie nonette. Et pour ma part, je suis disposé à confesser ma concupiscence.
A l’époque, Oliviero Toscani, dont les images sont aujourd’hui au musée, criait haut et fort sa liberté d’expression, même par rapport à Luciano Benetton, commanditaire de ces désormais célèbres campagnes de pub. « Luciano, déclarait Toscani, c’est un mécène. C’est mon Jules II à moi ».
Il est vrai que Jules II, pape mécène, laissa Michel Ange exalter de la plus belle manière qui soit la beauté du corps masculin, une homosexualité aussi magnifiée qu’évidente, le nu cachant la Faute au plafond de la Sixtine.
@mateurdart 
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