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«On sent bien que pour Titien, quand il dispose une Vénus de la chair la plus pure, mollement assemblée sur la pourpre dans la plénitude de sa perfection de déesse et de chose peintre, peindre fut caresser et joindre deux voluptés dans un acte sublime. » Paul Valery.
Le sexe de la Vénus d’Urbino juste au centre du tableau, serait-ce une préoccupation majeure du Titien ? Vénus semble regarder le spectateur. Qu’a-t-elle donc à l’esprit ? L’appelle-t-elle ? Elle a le regard invitant , les cheveux dénoués sur les épaules, la position de la main qui dissimule tout en ébauchant un geste d’appel, une pose alanguie sur le lit défait. Et cette main ? geste pudique ? Ou l’auriculaire de la main gauche si proche de… s’apprête-t-il… Et que farfouillent donc ces deux femmes à l’arrière-plan ? Celle vêtue de blanc a les doigts plongés dans le… coffre. Titien, la Vénus d’Urbino, 1538-1539
Même dans ses rêves « la Vénus endormie » a les doigts toujours aussi proches de son écrin d’amour… Mais cette fois c’est Giorgione, et non pas Titien, vers 1510
Plus pudique cette fois, la déesse, tandis qu’elle écoute d’une oreille distraite le jour de luth. Titien, Vénus, Cupidon et le joueur de luth (1560)
Vénus toujours plus que négligemment voilée et tout aussi distraite. Pourtant l’organiste cherche l’approbation de sa Muse. Titien, Vénus et le joueur d’orgue, 1550-1552
Ce second joueur d’orgue se tourne aussi vers la déesse, totalement dévoilée cette fois et qui caresse un chien, mais l’inclinaison du regard de l’homme est cette fois beaucoup plus explicite. L’inspiration doit se situer au creux de la conque vénusienne… Titien, Vénus et la musique, vers 1545.
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