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On connait le style parfaitement décalé, déjanté, british, déformant de John Currin, lui qui balance entre peinture de la Renaissance, culture pop, mode contemporaine, adepte des genres les plus éculés pour des sujets de parfait mauvais goût. On connait par exemple ses portraits de quinquagénaires béates et débordantes d’une candeur offerte. Le voici qui se penche sur des vintages pornographiques scandinaves pour nous offrir l’académisme de la pornocopie, cannibalisant ces images à l’huile et sur toiles. Stupéfiant. « Rotterdam 2006 » ci dessus, Kissers ci-dessous, dont la source iconographique circule sur le net. Non pas sur un site consacré à la peinture.

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